La CSEM profondément déçue par la motion de la CAQ sur le projet de loi 96
La Commission scolaire English-Montréal (CSEM) a exprimé sa frustration et sa colère face à la motion adoptée par l’Assemblée nationale du Québec au sujet du projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français.
Cette motion proposée par la Coalition avenir Québec (CAQ), le parti au pouvoir, fait uniquement référence à la résolution que la CSEM a adoptée le 1er septembre et qui, depuis, a été abrogée. Elle fait fi de la résolution modifiée sur le projet de loi 96, adoptée par la CSEM le 11 septembre.
« Il apparaît tout à fait clair que le gouvernement cherche la bagarre et souhaite diviser les Québécois, créant ainsi la désunion », s’est exclamé le président de la CSEM, Joe Ortona. « Le gouvernement sait fort bien que nous avons modifié notre résolution. Qui plus est, il refuse une fois de plus de s’attaquer aux véritables défis et préoccupations que nous avons soulevés à propos du projet de loi 96, notamment l’utilisation de la clause dérogatoire et les permis des travailleurs temporaires », a-t-il poursuivi.
« Le gouvernement devrait cesser de recourir à des tactiques d’intimidation et plutôt se concentrer à réunir les Québécois pour promouvoir un Québec inclusif où le français est une langue commune. C’est ça le leadership. »
À propos de la Commission scolaire English-Montréal
Forte d’un effectif de plus de 35 000 élèves composé de jeunes et d’adultes, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) est la plus grande commission scolaire publique anglophone du Québec. Fondée le 1er juillet 1998 dans la foulée de la création des commissions scolaires linguistiques par le gouvernement du Québec, la Commission compte un réseau de 77 écoles et centres. Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site Web de la CSEM à l’adresse www.emsb.qc.ca.